Karine Lacombe : "Ce qui entraîne des mutations du virus, c'est un virus qui circule librement à un niveau extrêmement élevé dans une population native."

Karine Lacombe, infectiologue et cheffe de service des maladies infectieuses de l'Hôpital Saint-Antoine (AP-HP), est l'invitée du Grand entretien.Plus d'info : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-jeudi-05-aout-2021

Karine Lacombe : "Ce qui entraîne des mutations du virus, c'est un virus qui circule librement à un niveau extrêmement élevé dans une population native."

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Pr. Karine Lacombe : "L'importance des mutations dépend de l'endroit où elles arrivent sur le génome du virus. Là où l'acquisition des mutations est inquiétante, c'est quand elle peut conférer une diminution de l'efficacité de la vaccination."

"Le virus qui circule aujourd'hui est le même qu'en mars, les mutations ont été insignifiantes" (Arnaud Fontanet)

Pr. Karine Lacombe : "Pour un virus qui se transmet par promiscuité, quand il y a de grands mouvements de population, ce peut être délétère pour la dynamique de l'épidémie. Il faut encourager les gestes barrières où qu'on soit."

Pr Karine Lacombe : "L'histoire d'un virus qui serait moins transmissible ou moins grave est une histoire totalement construite, on n'en sait rien pour l'instant."

Pr. Karine Lacombe : "Les essais montrent que des personnes porteuses du virus malgré la vaccination ont été asymptomatiques. Etre affecté par le virus et ne pas être malade, ce n'est pas un problème."

Pr Karine Lacombe : "On voit bien qu'une grosse majorité des personnes qui ont guéri ne refont pas de symptômes. Mais des personnes qui n'avaient plus de symptômes et qui en ont eu à nouveau (...). Je pense que ce sont plutôt des rechutes."

Pr. Karine Lacombe : "Il y a plusieurs coronavirus qui sont responsables des rhumes banals en hiver qui ont été par le passé responsables de vraies pandémies. Ils ont muté jusqu'à perdre leur létalité. Peut-être que ce sera la même chose avec celui-ci."

Pr Karine Lacombe : "Il y a une deuxième vague, qui a commencé fin juillet, mais qui n'a aucun rapport avec ce que l'on a vu en mars-avril"

Pr Karine Lacombe sur l'application StopCovid : "Peut-être qu'elle est arrivée un peu tard [...] Ce qui est important, c'est qu'elle soit là, pour le futur : c'est l'automne qui nous préoccupe"

Karine Lacombe : "Les gens qui arrivent en réanimation sont plus jeunes, il y a beaucoup de femmes. Et ces personnes restent longtemps en réanimation, celles qui s'en sortent ont beaucoup de séquelles."

Karine Lacombe : "Ce qui entraîne des mutations du virus, c'est un virus qui circule librement à un niveau extrêmement élevé dans une population native."

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